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Depuis le début de ce mois, les paysans semenciers accompagnés par l’UHACOM dans le cadre du PAFOP ont commencé à récolter leurs premières semences. Pour ces agriculteurs et leurs coopératives, c’est un véritable soulagement. Cette nouvelle approche va non seulement rendre les semences de qualité plus accessibles aux ménages membres des coopératives, mais aussi améliorer les services offerts par celles-ci.

Les coopératives Terujumbere de Giheta et Tuvemubuja de Bukirasazi dans la province Gitega faisaient face à des difficultés pour se procurer des semences de qualité. Cette rareté entraînait une baisse des rendements agricoles.Pour remédier à cette problématique, avec l’appui du projet PAFOP financé par IRED/FGC, ces coopératives ont mis en place une nouvelle stratégie depuis la saison précédente : la multiplication des semences de haricot. Quatre producteurs ont en effet reçu des semences de base qu’ils cultivent dans leurs champs. Ces semences seront ensuite remises aux coopératives, qui les distribueront à leurs membres.

Virginie HAKIZIMANA, paysanne semencière de la colline Kiremera, se réjouit de sa première récolte : “La récolte a été bonne cette année. Je suis fière de contribuer à la multiplication des semences de qualité, qui bénéficieront à toute notre communauté.” Ce résultat est en grande partie dû à l’accompagnement technique du PAFOP, qui met l’accent sur les pratiques agricoles durables dans la culture des haricots.

Jeanine NZIRUHIRE, présidente de la coopérative Terujimbere, partage cet optimisme : “La multiplication des semences par nos membres est très bénéfique. Les coopérateurs avaient du mal à se procurer des semences de qualité et devaient souvent se contenter de celles disponibles sur le marché, qui étaient souvent de moindre qualité.” Jeanine espère que cette initiative permettra à la coopérative d’augmenter les quantités de produits stockés, et ainsi générer des recettes qui contribueront davantage à la viabilité des coopératives.

Cette démarche vers l’autonomie semencière des ménages s’inscrit dans la logique de l’UHACOM, qui vise à structurer des filières clés pour ses coopératives membres en vue d’améliorer la production des ménages membres et renforcer les services offerts par les coopératives.

Il est prévu d’étendre ce modèle à d’autres régions et de diversifier les variétés de semences disponibles pour les agriculteurs dans l’objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages par la création d’un écosystème agricole autosuffisant et résilient aux changements climatiques, comme l’indique EMERUSENGE Emery, Coordonnateur des programmes à l’UHACOM.

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